/fdata%2F0567549%2Favatar.png){kind=avatar}
Il y avait un Randonneur 980 à notre ponton de Tréguier, mais ce n'était pas le nôtre ...
Moïra a quitté sa Bretagne Sud pour venir en Bretagne Nord. Provisoirement, bien sûr, car nous ne délivrons que des passeports provisoires afin de préserver nos places disponibles dans les ports ainsi que nos criques tranquilles.
Quand un Randonneur arrive dans un port, ça met de la couleur ! Vous remarquerez aussi le ciel bleu, ceci afin de faire taire les mauvaises langues ...
Sur Moïra, le tableau arrière est fermé par un panneau amovible pendant les navigations.
Le pont et les passe-avant sont recouverts d'un bon antidérapant. On reconnaît bien la casquette typique des Randonneur (le débord du roof au dessus des hublots latéraux).
Le panneau de descente de Moïra est particulièrement réussi : il est en deux morceaux articulés, et un plexi donne encore plus de lumière à bord. Une fois replié, il se loge dans un astucieux logement qui permet aussi de ranger les bouts. Un dernier panneau vient recouvrir le tout, cette marche devient alors une assise supplémentaire pour le cockpit.
C'est pas chez Bénet' que vous verrez ça ...
Ce qui nous fait dire que Bernard a une sacré descente !
D'autant que les marches sont aussi bien pensées : du massif angulé pour la gite.
Sur Moïra on aime la couleur ! Les tissus se marient bien avec les barrots de pont.
Ce qui distingue Moïra des autres Randonneur, ce sont les équipets arrondis que l'on retrouve dans la cuisine et les toilettes.
Les fonds du carré sont utilisés pour la contrebande de vin.
4 bouteilles de rouge pour deux bouteilles de blanc, on peut en conclure que Bernard est un piètre pêcheur ...
La cabine avant est un lit breton, comme tous les Randonneur sauf Alboran de Saint Malo.
Un grand équipet permet de garder cette cabine visible du carré bien rangée.
A tribord, c'est la cuisine. Pour l'instant Moïra est le seul Randonneur a disposer d'une cuisine en U. Mais nous arrivons.
La cuisine ne manque pas ni de rangements ni de plans de travail.
Après la cuisine, on accède à la cabine double arrière. Bernard a ajouter un petit équipet qui permet de s'assoir pour se déshabiller. Une idée non prévue dans le plan mais que nous adopterons aussi. Derrière ce banc, c'est la penderie.
La cabine arrière est bien pourvue en équipets et bien éclairée par les deux hublots. L'équipet du fond n'est pas dans le plan non plus, mais ce serait dommage de ne pas utiliser cet espace perdu. Encore une idée que nous copierons.
Retour à babord, où se trouve la table à carte, ici en version hiver ...
...et là en version été. Y'a tout le matos qu'il faut, y compris un ordi portable qui permet entr'autre de visionner les films depuis le carré.
Le tableau électrique est ouvrant : il n'y a pas mieux pour garder un circuit électrique bien propre.
Les toilettes disposent de la penderie à cirés : c'est vrai que c'est là le meilleur endroit pour les mettre.
Une porte articulée permet de séparer la soute des toilettes. Cette articulation est un principe génial pour permettre l'ouverture des portes dans un espace réduit.
La soute renferme tout le matériel et les voiles. Sur la gauche, il y a le réservoir à gazole, les cuves à eaux noires et grises, etc ...
Voilà, pour la visite guidée. Bravo à Bernard qui a construit ce Randonneur tout seul, dans le temps record de 3 ans ! C'est probablement le temps que nous mettrons aussi, mais nous sommes deux ...
Moïra peut s'en retourner en Bretagne Sud.
La prochaine fois, c'est nous qui irons le voir ... à la voile et en Randonneur !
